Décryptage des mesures issues des ordonnances prises en application de la loi n°2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, qui intéressent les associations.
Cette FAQ est donnée à titre de primo-information et ne constitue en aucun cas un conseil juridique.
Question : Suite aux dernières mesures gouvernementales de confinement, nous avons décidé de fermer tous nos locaux et avons demandé à notre salariée de ne plus venir travailler. Notre salariée peut-elle bénéficier du chômage partiel ? L'association doit-elle être à l'initiative de l'arrêt de son activité ? La personne salariée doit-elle demander un arrêt de travail auprès de son médecin ?
Le Parlement a adopté dimanche le projet de loi instaurant pour deux mois un "état d'urgence sanitaire" et autorisant le gouvernement à prendre une série de mesures par ordonnances (24 textes seront présentés ce mercredi en conseil des ministres). Le confinement et son contrôle, les mesures concernant les entreprises, les salariés et les agents publics (dont la suspension du jour de carence), les mesures d'ordre social, les municipales, le fonctionnement des collectivités… S'y ajoute une loi de finances rectificative.
Le gouvernement lance la plateforme « Je veux aider - Réserve civique Covid-19 » qui permet aux structures de publier des annonces de missions vitales qui requièrent l’appui de nouveaux bénévoles Le développement du Covid19 et les fortes restrictions de déplacements appliquées en France ont un impact majeur sur les solidarités et l’activité des associations. Ces dernières, qui reposent en temps normal sur une ressource bénévole âgée, peinent à poursuivre leur activité. Beaucoup d’associations souffrent d’une pénurie de forces vives, car un tiers voire la moitié de leurs bénévoles sont âgés de plus de 70 ans, donc confinés.