Le gouvernement a décidé de légiférer sur la question de l’ESS. Sous l’égide de Benoit Hamon, Ministre délégué, chargé de l’économie sociale et solidaire, les objectifs de la loi se précisent et visent notamment à définir les champs d’activités recouverts par ce secteur : mieux la cerner pour favoriser la reconnaissance de cette forme spécifique d’économie...
Après une première étude réalisée en 2010, France Bénévolat (avec l'appui de l'IFOP et du Crédit Mutuel) a souhaité étudier les évolutions du bénévolat en France à l'heure où les discours sur un prétendu repli sur soi des français du fait de la crise tendent à se généraliser.
40% des Français donnent de leur temps
De manière globale, la progression des chiffres du bénévolat est considérable. Sur 3 ans, c'est une hausse de 14% du bénévolat (en association, syndicat, parti politique,... ou de « proximité ») qui est constatée. Ceci va à l'encontre des discours largement véhiculés sur l'individualisme grandissant.
Le 27 juin se sont retrouvés dans un amphithéâtre de l'université de Jussieu, acteurs associatifs et collectivités pour dialoguer autour de ce qui doit faire référence dans leur relation partenariale : la subvention. Retour sur cette conférence introduite par Mme la Ministre Valérie Fourneyron.
Une impulsion politique. C'est semble-t-il le message que voulait diffuser Mme la Ministre, Valérie Fourneyron, en organisant cette conférence en partenariat avec les principaux médias associatifs et des collectivités locales.
Lors du Congrès triennal de la Ligue de l'Enseignement à Nantes, le vendredi 28 juin, Valérie Fourneyron a défendu la modernité de l'éducation populaire et dévoilé ses engagements pour favoriser son essor.
Mesdames et messieurs les congressistes, Chers amis,
L'éducation populaire est-elle soluble dans notre monde moderne ? Ou plutôt, est-elle compatible, avec les injonctions de la modernité ?
Question provocatrice, peut-être, mais question, néanmoins, qui m'a souvent été posée depuis que je me suis vu confier les responsabilités qui sont les miennes au gouvernement.
« Archaïque », « utopiste », « folklorique », « exotique », « dépassée » ... que n'ai-je pas entendu depuis que j'ai pris la tête d'une maison où les mots « Education populaire » peuvent à nouveau, enfin, fièrement, s'écrire au fronton ?
Sans parler, bien sûr, du fameux : « non mais, CONCRETEMENT, c'est quoi l'éducation populaire ? »