Signalons ici, en complément du Vademecim d'Animafac, un guide développé en 2013 par la direction départementale de la cohésion sociale du Rhône (mission droits des femmes égalité et mission vie associative) pour favoriser l'égalité femmes hommes dans le fonctionnement interne des associations mais aussi dans la mise en place de leurs actions.

De quoi faire le point et passer à l'action !

Le Mouvement associatif (ex-CPCA) - dont la Ligue de l'enseignement est une des composantes - et France Active ont organisé le 21 janvier dernier un colloque intitulé « Investir dans la création de richesses associatives : des solutions concrètes » (Voir notre article)

Objectif : alimenter la réflexion contribuant à inventer des modèles socioéconomiques associatifs durables dans un contexte économique en pleine mutation.

Fruit d'un partenariat France Active – Juris Associations :  création de richesses associatives (n°497 du 15 avril 2014):
Découvrez le dossier complet de Juris associations réalisé à la suite cette 4ème Journée CPCA-France Active consacrée à la création de richesses associatives.

S’il est né dans le monde associatif étudiant - Merci ANIMAFAC ! - le vademecum pour l’égalité est adapté à tous les secteurs et à tous les profils d’association.
Autour de cinq grands thèmes (gouvernance, répartition des tâches, répartition de la parole, activités, communication), le kit invite à réaliser un diagnostic et à évaluer la présence d'éventuels facteurs d'inégalités au sein de la structure.

Il propose ensuite des leviers d'action concrets pour y remédier et progresser.
L’étude menée l’année dernière par Animafac sur la place des femmes dans les associations étudiantes montrait que dans 61 % des cas, la présidence des associations étudiantes est encore assumée par des hommes.
D’année et année, les constats n’évoluent pas beaucoup, les instances dirigeantes des associations sont majoritairement composées d’hommes.
Et les associations étudiantes n’y échappent pas : 61% d’entre elles ont à leur tête un président homme.
Ce plafond de verre ne résulte pas pour autant d’une stratégie délibérée.

Recherches & Solidarités vient de publier son dernier baromètre d'opinion des bénévoles (BOB) intitulé La France bénévole en 2014. Selon eux, pour le bénévolat, se dessinent une fin de cycle et peut-être un changement de modèle.

Il apparaît que la crise économique encourage certainement les bénévoles à ne plus réserver de manière exclusive l'engagement et le don de temps aux associations. Le bénévolat régulier (entre présence effective et contribution à distance) s'érode mais reste très présent.
En 2013, seuls 5,5 millions de bénévoles sur 12,5 millions intervenaient de façon régulière, sur un mode hebdomadaire (contre 6,3 millions sur 11,5 millions en 2010). En effet, les formes d'engagement sont plus ponctuelles, parfois multiples, passant d'un projet à l'autre.
D'après Recherches et solidarités, les bénévoles attendent un épanouissement personnel, plus de compétences et de satisfactions personnelles (73 % d'entre eux même si pour 68 % l'action bénévole leur donne plus de satisfactions qu'il y a 2 ou 3 ans). L'engagement est stimulé par des actions concrètes (pour 80 %)...